En Terminale, les élèves découvrent une nouvelle matière : la philosophie. Mais cette nouveauté ne l’est pas réellement car bien avant cet âge, ils ont déjà philosophé, sans peut-être en être pleinement conscients.

« Pourquoi se rendre à l’école tous les lundis ? Dois-je toujours obéir à mes parents ? Qui sont mes vrais amis ? Est-ce ma faute ou celle du professeur si j’ai reçu une mauvaise note ? »

S’il est vrai que les questionnements proposés dans l’enseignement de la philosophie sont formulés de façon plus « sobre », les grandes questions impliquent aussi bien une dimension universelle que des réflexions concrètes sur la vie au quotidien. Il y a plus de 2000 ans, les philosophes de l’Antiquité annonçaient déjà des raisonnements profonds sur l’amitié, la famille, la vie en société, la politique, la morale, les loisirs, l’autorité, l’éducation des enfants (et des adultes), la religion, l’art, l’humour, la beauté, et d’innombrables sujets situés entre la vie et la mort. Toutes ces thématiques ont par la suite été reprises et repensées au cours des siècles par des philosophes de la taille de Platon, Aristote, Pascal, Descartes, Kant, Hume, Rousseau, Hegel, Nietzsche, Sartre et bien d’autres.

Afin d’aider à structurer davantage la pensée et à encourager la réflexion personnelle des élèves, une vingtaine de notions intègrent le programme de philosophie de Terminale : la conscience, la perception, l’inconscient, autrui, le désir, l’existence et le temps, le langage, l’art, le travail et la technique, la religion, l’histoire, le théorie et l’expérience, la démonstration, l’interprétation, le vivant, la matière et l’esprit, la vérité, la société, l’Etat, la justice et le droit, la liberté, le devoir et le bonheur.

Michel de Montaigne affirmait que « philosopher, c’est apprendre à mourir ». Et bien, non loin de cette affirmation, en Terminale, « philosopher, c’est apprendre à vivre ». Longue et heureuse vie à nos élèves !